mardi 2 février 2016

Le médecin du travail

Le médecin du travail

Assurer le suivi médical des salariés et conseiller l’entreprise

Le médecin du travail, salarié de l’établissement ou rattaché à un service interentreprises, est un acteur central de la prévention des risques professionnels. Soumis au secret médical, Il veille sur la santé des salariés et conseille l’employeur sur l’ensemble des problématiques liées aux conditions de travail.

Spécialistes de la médecine du travail

Les médecins du travail sont titulaires d’un diplôme de docteur en médecine, mais aussi d’un certificat d’études spécialisées (CES) ou d’un diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine du travail ou équivalent.
 
La médecine du travail est donc une spécialité médicale. Son internat est accessible :
  • à l’issue du second cycle de médecine par le concours national classant,
  • via le concours européen ouvert aux ressortissants de la communauté européenne (y compris français) ayant déjà exercé la médecine.
     
Par dérogation, le Code du travail prévoit la possibilité pour les services de santé au travail de recruter :
  • un interne de la spécialité qui exerce sous l'autorité d'un médecin du travail du service de santé au travail expérimenté, mais seulement après la délivrance d'une licence de remplacement et l’autorisation par les conseils départementaux compétents de l'ordre des médecins, et ce qu’à titre temporaire,
  • des collaborateurs médecins. Ces médecins s'engagent à suivre une formation en vue de l'obtention de la qualification en médecine du travail auprès de l'ordre des médecins. Ils sont encadrés par un médecin qualifié en médecine du travail qu'ils assistent dans ses missions.
     
Les médecins du travail étrangers hors communauté européenne peuvent également passer un concours pour obtenir une autorisation d’exercice de la médecine en France.
 

Indépendance professionnelle

L’indépendance du médecin du travail dans l’exercice de son activité est un élément essentiel de la déontologie de cette profession, qui a été consacré par les textes.
 
L’article R. 4127-5 du Code de la Santé publique précise à cet égard que « le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit ». De même, l’article R. 4127-95 du même code prévoit que, « le fait pour un médecin d’être lié dans son exercice professionnel par un contrat ou un statut à un autre médecin, une administration, une collectivité ou tout autre organisme public ou privé n’enlève rien à ses devoirs professionnels et en particulier à ses obligations concernant le secret professionnel et l’indépendance de ses décisions. En aucune circonstance, le médecin ne peut accepter de limitation à son indépendance dans son exercice médical de la part du médecin, de l’entreprise ou de l’organisme qui l’emploie. Il doit toujours agir, en priorité, dans l’intérêt des personnes et de leur sécurité ou sein des entreprises ou des collectivités où il exerce ».
 
Cette indépendance est non seulement reconnue sur un plan réglementaire mais également au niveau législatif. L’article L. 162-2 du Code de la Sécurité sociale dispose que « dans l’intérêt des assurés sociaux et de la santé publique, le respect de la liberté d’exercice et de l’indépendance professionnelle et morale des médecins est assuré conformément aux principes déontologiques fondamentaux que sont le libre choix du médecin par le malade, la liberté de prescription du médecin, le secret professionnel… ».
 
La circulaire du 9 novembre 2012 précise que la loi du 20 juillet 2011 rappelle cette indépendance pour tous les médecins avec l’introduction dans le Code du travail, de l’article L. 4623-8 : « dans les conditions d’indépendance professionnelle définies et garanties par la loi, le médecin du travail assure les missions qui lui sont dévolues par le présent code ».
 

Statut protecteur

(Articles L. 4623-1 à L. 4623-8 et R. 4623-2 à R. 4623-24 du Code du travail)

Outre les procédures spécifiques de nomination et d’affectation, le médecin du travail bénéficie d’une protection particulière en cas de changement et de rupture de son contrat de travail. La loi du 20 juillet 2011 a étendu cette protection aux cas de rupture anticipée du CDD, de non-renouvellement du CDD lorsqu’il comporte une clause de renouvellement, de rupture conventionnelle du contrat et de transfert partiel d’entreprise.

Ainsi, le licenciement d'un médecin du travail ne peut intervenir qu'après autorisation de l'inspecteur du travail dont dépend le service de santé au travail, après avis du médecin inspecteur du travail.
 
A noter
L'employeur peut prononcer la mise à pied immédiate de l'intéressé dans l'attente de la décision définitive. En cas de refus de licenciement, la mise à pied est annulée et ses effets supprimés de plein droit.

De même, la rupture du contrat de travail à durée déterminée d'un médecin du travail avant l'échéance du terme en raison d'une faute grave ou de son inaptitude médicale, ou à l'arrivée du terme lorsque l'employeur n'envisage pas de renouveler un contrat comportant une clause de renouvellement, ne peut intervenir qu'après autorisation de l'inspecteur du travail dont dépend le service de santé au travail, après avis du médecin inspecteur du travail.

L'arrivée du terme du contrat de travail à durée déterminée n'entraîne sa rupture qu'après constatation par l'inspecteur du travail que celle-ci n'est pas en lien avec l'exercice des missions de médecin du travail et ne constitue pas une mesure discriminatoire.

Le transfert d'un médecin du travail compris dans un transfert partiel de service de santé au travail par application de l'article L. 1224-1 ne peut intervenir qu'après autorisation de l'inspecteur du travail dont dépend le service de santé au travail, après avis du médecin inspecteur du travail. L'inspecteur du travail s'assure que le transfert n'est pas en lien avec l'exercice des missions du médecin du travail et ne constitue pas une mesure discriminatoire.

Rattachement à un service interentreprises ou à un service autonome

 Dans le secteur privé, les médecins du travail peuvent exercer dans des services interentreprises de santé au travail (services communs à plusieurs entreprises), et ceux des services autonomes de santé au travail, propres aux grandes entreprises. Dans la fonction publique, on parle de centres de prévention médicale et de médecins de prévention.
Le médecin du travail

Rôle exclusivement préventif du médecin du travail

Le rôle du médecin du travail consiste à éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, notamment en surveillant leurs conditions d'hygiène au travail, les risques de contagion et leur état de santé. Il ne pratique pas la médecine de clientèle courante.
Le médecin du travail, est le conseiller de l'employeur, des travailleurs, des représentants du personnel et des services sociaux, notamment sur :
  • l'amélioration des conditions de vie et de travail dans l'entreprise
  • l'adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la santé physique et mentale, notamment en vue de préserver le maintien dans l'emploi des salariés,
  • la protection des travailleurs contre l'ensemble des nuisances, et notamment contre les risques d'accidents du travail ou d'exposition à des agents chimiques dangereux,
  • l'hygiène générale de l'établissement et dans les services de restauration,
  • la prévention et l'éducation sanitaires dans le cadre de l'établissement en rapport avec l'activité professionnelle,
  • la construction ou les aménagements nouveaux,
  • les modifications apportées aux équipements,
  • la mise en place ou la modification de l'organisation du travail de nuit.

Rôle de coordonnateur

Dans les services de santé au travail directement implantés dans les entreprises (services autonomes), le médecin du travail exerce les missions dévolues à ces services en toute indépendance. Il mène ses actions en coordination avec l’employeur, les membres du CHSCT ou à défaut les délégués du personnel et éventuellement les salariés compétents, les personnes ou organismes mentionnés à l'article L. 4644-1 (notamment le ou les salariés désignés par l’employeur pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels). Dans les services de santé au travail interentreprises, le médecin du travail, anime et coordonne l'équipe pluridisciplinaire afin de conseiller les entreprises sur les problématiques liées aux conditions de travail et de veiller à la préservation de la santé des salariés. Par ailleurs, l’équipe pluridisciplinaire se coordonne avec le service social du travail de l'entreprise.
 

Quotidien du médecin du travail

Le médecin du travail conduit des actions sur le milieu de travail, avec les autres membres de l'équipe pluridisciplinaire dans les SST interentreprises.
Il consacre également au moins un tiers de son temps à l’analyse des conditions de travail dans les entreprises.
Il pratique la surveillance médicale des salariés (visite d’embauche ou de reprise, visites périodiques…) et établit des avis d’aptitude.
Il est juge du contenu des modalités de la surveillance et s’appuie sur des recommandations de bonnes pratiques lorsqu’elles existent.
 
Medecin du travail
Toutefois, il peut confier certaines activités, sous sa responsabilité, dans le cadre de protocoles écrits, aux infirmiers (Voir la partie « Infirmiers ») aux assistants de service de santé au travail (Voir la partie « Assistants de service de santé au travail ») ou, lorsqu'elle est mise en place, aux membres de l'équipe pluridisciplinaire (dans le SST).
Précisément, dans le cadre de la surveillance médicale, les salariés bénéficient d’examens médicaux périodiques par le médecin du travail, au moins tous les 24 mois. Sous réserve d’assurer un suivi adéquat de la santé du salarié, le Code du travail instaure pour l’agrément du SST, le droit de mettre en place des visites périodiques excédant 24 mois lorsque sont prévus des entretiens infirmiers et des actions pluridisciplinaires annuelles, et lorsqu’elles existent, en tenant compte de recommandations de bonnes pratiques existantes. 
 
A noter
Selon la circulaire DGT n°13 du 9 novembre 2012, un tel entretien a vocation à s’inscrire dans le suivi périodique des salariés sans pouvoir se substituer aux examens d’embauche, de pré-reprises et de reprise qui restent de la responsabilité du médecin du travail.

Propositions de mesures du médecin du travail pour le salarié

  • A titre individuel
Pour chaque salarié pris individuellement, le médecin du travail est habilité à proposer des mesures individuelles telles que mutations ou transformations de postes, justifiées par des considérations relatives notamment à l'âge, à la résistance physique ou à l'état de santé physique et mentale des travailleurs. L'employeur est tenu de prendre en considération ces propositions et, en cas de refus, de faire connaître les motifs qui s'opposent à ce qu'il y soit donné suite (art. L. 4624-1 du Code du travail).
  • Sur l’environnement de travail
L’article L. 4624-3 du Code du travail, issu de la loi du 20 juillet 2011 (entrée en vigueur au 1er juillet 2012), dispose notamment : « Lorsque le médecin du travail constate la présence d'un risque pour la santé des travailleurs (par exemple, un risque lié par exemple à l’environnement de travail) il propose par un écrit motivé et circonstancié des mesures visant à la préserver. L'employeur prend en considération ces propositions et, en cas de refus, fait connaître par écrit les motifs qui s'opposent à ce qu'il y soit donné suite ».
De plus, « lorsque le médecin du travail est saisi par un employeur d'une question relevant des missions qui lui sont dévolues, il fait connaître ses préconisations par écrit ».
A noter
Les propositions et les préconisations du médecin du travail et la réponse de l'employeur, sont tenues, à leur demande, à la disposition du CHSCT ou, à défaut, des DP, de l'inspecteur du travail, du médecin inspecteur du travail ou des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale.

Documents rédigés par le médecin du travail

  • Dossier médical
Un dossier médical en santé au travail (DMST), constitué par le médecin du travail, retrace dans le respect du secret médical les informations relatives à l'état de santé du travailleur, aux expositions auxquelles il a été soumis ainsi que les avis et propositions du médecin du travail.
Ce dossier ne peut être communiqué qu'au médecin du salarié, à sa demande. En cas de risque pour la santé publique ou à la demande du salarié, le médecin du travail le transmet au médecin inspecteur du travail. Ce dossier peut être communiqué à un autre médecin du travail dans la continuité de la prise en charge, sauf refus du travailleur. Le travailleur, ou en cas de décès de celui-ci toute personne autorisée, dans les conditions posées par le Code de la santé publique (articles L. 1110-4  et  L. 1111-7), peut demander la communication de ce dossier.
  • Fiche d’entreprise
Le médecin du travail est chargé d’établir et de mettre à jour une fiche d’entreprise, sur laquelle sont consignés notamment les risques professionnels et les effectifs de salariés exposés, ainsi que son avis sur les dangers existants dans l’entreprise ou les contraintes liées à l’organisation du travail. Cette fiche est transmise à l’employeur, présentée aux délégués du personnel ou au CHSCT, consultable par les agents des services de prévention des CARSAT, et tenue à disposition de l’Inspection du travail.

Médecine du travail

Médecine du travail

Vérifié le 18 mars 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Visites médicales du travail : renforcement pour les postes à risque

7 août 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l'emploi renforce la surveillance médicale des salariés occupant des postes à risques (grutier, pilote, conducteur de train...) ou des postes de sécurité. La même surveillance renforcée s'appliquera aux salariés dont la situation personnelle le justifie.
Un décret doit venir préciser ce nouveau dispositif.
Dans l'attente, notre page reste d'actualité.
La médecine du travail doit permettre d'éviter toute altération de la santé des salariés du fait de leur travail. Le médecin du travail est amené à surveiller régulièrement la santé des salariés. Au vu du résultat de ses visites, il peut proposer différentes mesures à l'employeur.

lundi 1 février 2016

Les maternités

Les maternités

Maternité, niveau de maternité, accouchement, péridurale, obstétrique, grossesseNiveaux de prise en charge, équipement, présence médicale.. tout ce que vous devez savoir pour bien choisir votre maternité.


Le choix de la maternité est conditionné par plusieurs facteurs : les antécédents de la mère, l'évolution de la grossesse en cours, les risques identifiés pour la mère (obésité, diabète, hypertension, dystocie majeure prévisible, handicap etc...) et pour l'enfant selon ses caractéristiques (risque de prématurité, malformations, incompatibilité Rhésus, gros enfant...).
En fonction de ces éléments, votre médecin vous orientera vers tel ou tel établissement. 

Le niveau de prise en charge

En France, les maternités sont classées par niveau de technicité, en fonction des possibilités de prise en charge du nouveau-né (décret du 9 octobre 1998).

Dans tous les cas, les maternités fonctionnent par réseau régional. En cas de problème, ce système permet de transférer rapidement le nouveau-né et la maman (ou les deux) d'un établissement de niveau 1 vers un établissement de niveau 2 ou 3.
  • Niveau 1
Les maternités de niveau 1 accueillent les grossesses non pathologiques sans complications prévues. Elles assurent près d'une naissance sur 2.
  • Niveau 2
Les maternités de niveau 2 disposent d'un service de néonatologie destiné à prendre en charge les enfants prématurés nés après 33 semaines de grossesse. Elles assurent 1 naissance sur 3.
  • Niveau 3
Les maternités de niveau 3 disposent d'une unité de réanimation néonatale et sont là pour prendre en charge les grands prématurés, nés avant 33 semaines de grossesse. Elles assurent 1 naissance sur 6.

La présence médicale

Quel que soit le niveau de maternité, il doit y avoir au moins une sage femme, un gynécologue obstétricien, un anesthésiste réanimateur et un pédiatre.

La disponibilité 24heures sur 24, du pédiatre, de l'anesthésiste réanimateur et du gynécologue obstétricien est liée au nombre de naissances réalisées à l'année.
  • Dans les maternités de moins de 1500 accouchements par an :
Seule la sage femme doit être présente en permanence. 
Les gynécologues obstétriciens, les anesthésistes réanimateurs et les pédiatres sont d'astreintes, ils doivent pouvoir être sur les lieux en une vingtaine de minutes environ. 

    • Dans les maternités pratiquants plus de 1500 accouchements/an :
    Ces spécialistes sont présents 24 heures sur 24 (selon les décrets d'Octobre 1988 fixant les conditions techniques de fonctionnement des maternités) :
    - un gynéco/obstétricien de garde tous les jours, 24 h/24 dans le service
    - un anesthésiste de garde tous les jours, 24h24 dans l'établissement et pouvant intervenir le plus rapidement possible en obstétrique. Au-delà de 2 000 accouchements/an, l'anesthésiste est affecté uniquement à la maternité.   
    - un pédiatre présent sur le site ou d'astreinte.  

    Les différents services de médecine

    Les différents services de médecine

    service_de_medecine, cardiologie, dermatologie, gastro entérologie, gynécologie, hématologie, urologie, néphrologie, psychiatrieVous allez être hospitalisé(e) dans un service de médecine...
    Quel service pour quelle pathologie ?  Vous trouverez ci-dessous les principaux services. 

    Service de Cardiologie : service qui prend en charge les pathologies du coeur, des artères et des veines.
    Exemples : infarctus du myocarde, HTA (hypertension artérielle), troubles du rythme, explorations fonctionnelles...
    Service de Dermatologie : service qui prend en charge les pathologies de la peau, des cheveux, des ongles.
    Exemples : ulcères cutanés, psoriasis, eczéma...
    Service d'Endocrinologie : service qui prend en charge les pathologies du système endocrinien (glandes) et du métabolisme.
    Exemples : diabète, problèmes thyroïdiens, obésité...
    Service de Gynécologie médicale : service qui prend en charge les pathologies des organes féminins.
    Exemples :  procréation médicalement assistée, affections gynécologiques, pathologie des seins...
    Service d'Hématologie : service qui prende en charge les pathologies du sang, de la lymphe et des organes qui les fabriquent.
    Exemples : déficits immunitaires, affections de la rate, troubles de la coagulation, purpura, lymphome...
    Service d'Hépato-Gastro-Entérologie : service de médecine qui en prend en charge les pathologies du tube digestif et des glandes annexes (foie, pancréas)
    Exemples : endoscopies digestives (coloscopie, fibroscopie...), ulcères, maladies inflammatoires de l'intestin, cirrhose...
    Service de Maladies infectieuses : service qui prend en charge les pathologies dues à un microbe : virus, parasite, bactéries...
    Exemples : hépatites, septicémie, tuberculose, sida...
    Service de Médecine interne : service qui prend en charge les pathologies atteignant plusieurs organes ou les défenses de l'organisme.
    Exemples : Sida...
    Service de Médecine nucléaire : service où sont réalisés le diagnostic et le traitement de maladies par utilisation de traceurs radioactifs injectés dans l'organisme en quantité infime.
    Exemples : scintigraphie, traitement de maladies thyroïdiennes...
    Service de Néphrologie : service qui prend en charge les pathologies des reins.
    Exemples : insuffisance rénale, HTA maligne, néphropathie, dialyse, lithotritie...
    Service de Néo-natologie : service qui prend en charge les prématurés et les nourrisons.
    Service de Neurologie : service qui prend en charge les pathologies du cerveau, du cervelet, de la moelle épinière, des nerfs.
    Exemples : accident vasculaire cérébral (AVC), comas non traumatiques, infections du système nerveux central, migraines, épilepsie...
    Pédiatrie : service qui prend en charge les enfants
    Service de Pneumologie : service qui prend en charge les pathologies de l'appareil respiratoire (poumon).
    Exemples : Bronchite chronique, embolie pulmonaire, asthme, endoscopie bronchique...
    Service de Psychiatrie : service qui prend en charge les maladies mentales.
    Exemples : psychose maniaco-dépressive, anorexie +++, troubles du comportement...
    Ophtalmologie médicale : service qui prend en charge les pathologies des yeux
    Exemples : affections de l'oeil, explorations...
    ORL (Oto-rhino-laryngologie) et stomatologie médicale : service qui prend en charge les pathologies des oreilles, du nez, de la bouche et des dents.
    Exemple : infections ORL, endoscopie ORL...
    Service de Radiologie et imagerie médicale : service qui réalise les examens permettant d'obtenir des images de l'intérieur du corps.Exemples : radio, scanner, IRM, Pet Scan...
    Service de Radiothérapie : service qui prend en charge le traitement des cancers avec des rayonnements produits par différents appareils (bombe au cobalt, accélérateur de particules...).
    Service de Réanimation médicale : service qui prend en charge les défaillances vitales d'origine médicale (respiratoires, hémodynamiques, hépatiques, rénales, neurologiques,hématologiques).
    Exemples : choc septique lié à une infection sévère des poumons, choc cardiogénique lié à un infarctus du myocarde....
    Service de Rhumatologie : service qui prend en charge les pathologies des os, des articulations.
    Exemples : arthropathie, affections rhumatologiques...

    Les différents services de chirurgie

    Les différents services de chirurgie

    Chirurgie, orthopédie, traumatologie, chirurgie viscérale, chirurgie esthétique,  Vous allez devoir être hospitalisé(e) dans un service de chirurgie...
    Quel service pour quelle pathologie ? Pour quelle opération ?

    - Chirurgie cardio-thoracique : chirurgie qui prend en charge les pathologies du coeur, des poumons, des veines et des artères.
    Exemples : pontage coronarien, chirurgie valvulaire, stimulateur cardiaque...
    - Chirurgie pulmonaire et thoracique : chirurgie qui prend en charge les pathologies du poumon et les traumatismes majeures du thorax
    Exemples : résection pulmonaire...
    - Chirurgie digestive : partie de la chirurgie qui prend en charge les maladies des organes de la digestion mais aussi la rate et la glande thyroîde.
    Exemples : appendicectomies, hernies, chirurgie de l'oesophage, de l'estomac, cholescystectomie (ablation de la vésicule biliaire), chirurgie du côlon....  
    Chirurgie vasculaire : chirurgie qui prend en charge les pathologies des artères et des veines.
    Exemples : chirurgie de revascularisation, varices ...
    - Chirurgie gynécologique et sénologie (hors obstétrique) :  chirurgie  qui prend en charge les pathologies des organes féminins.
    Exemples : hystérectomie, chirurgie pour tumeur du sein...
    -  Chirurgie urologique :  chirurgie qui prend en charge les pathologies de l'appareil urinaire et les pathologies des organes génitaux masculins.
    Exemples : chirugie du rein, de la vessie, résection de la prostate, circoncisions...
    - Chirurgie orthopédique et traumatologique : partie de la chirurgie qui prend en charge les pathologies des os, des articulations, des muscles et des tendons
    Exemples : arthroscopie, fracture, entorses, ablations de matériel, chirurgie du membre supérieur, traumatologie, chirurgie de la hanche, du genou ...
    -  Neuro-chirurgie partie de la chirurgie qui prend en charge les pathologies du cerveau, du cervelet, de la moelle épinière et des nerfs.
    Exemples : chirurgie du rachis et de la moelle, traumatismes crâniens, chirurgie du Système Nerveux Central (hors traumatisme)...
    Chirurgie maxillo - faciale et stomatologie : chirurgie qui prend en charge les pathologies des mâchoires, du visage, de la bouche et des dents. 
    Exemples : traumatologie de la face, cancers de la cavité buccale, chirurgie esthétique de la face ...
    ORL ( Oto-rhino-laryngologie) : chirurgie qui prend en charge les pathologies des oreilles, du nez, de la gorge.
    Exemples : amygdalectomies, végétations...
    - Chirurgie ophtalmologique : chirurgie qui prend en charge les pathologies des yeux.
    Exemples : cataractes, greffes de cornées...
    - Chirurgie infantile : prend en charge les pathologies des nouveaux-nés et des enfants (jusqu'à 15 ans et 3 mois en général).
    - Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique : chirurgie qui prend en charge les déformations de l'apparence du corps (de naissance ou à la suite d'un accident, d'une opération, d'une maladie).
    Exemples : brûlures, chirurgie esthétique...

    Différents types de chirurgies

    Différents types de chirurgies

    Elle est pratiquée par le chirurgien-dentiste et le médecin spécialiste en stomatologie.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie orale et le chirurgien-dentiste spécialiste en chirurgie orale.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie maxillo-faciale et stomatologie.
    Elle pratiquée par le médecin spécialiste en oto-rhino-laryngologie.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en ophtalmologie.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie orthopédique et traumatologie.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie thoracique.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie cardiovsculaire.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie viscérale et digestive.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie vasculaire.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en neurochirurgie.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en urologie.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en gynécologie.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en gynécologie obstétrique.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie infantile.
    Elle est pratiquée par le médecin spécialiste en chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice.
    Par ailleurs :
    • La microchirurgie nécessite un microscope opératoire pour effectuer des interventions de précision ;
    • La chirurgie cœlioscopique nécessite l'introduction d'un tube muni d'une caméra et d'un éclairage, ainsi que de plusieurs instruments à travers de petites incisions cutanées, permettant une intervention avec vision indirecte du champ opératoire et sans nécessité d'une grande incision ;
    • La chirurgie ambulatoire désigne des opérations avec une durée d'hospitalisation de moins d'une journée.
    • La chirurgie vétérinaire correspond à l'ensemble des thérapeutiques chirurgicales pratiquées par le vétérinaire sur l'animal.